Le pétrole une fois transformé en produits utilisables, il s'agissait de lui trouver des acheteurs. Certains raffineurs avaient leurs propres revendeurs, mais la plupart passaient par des grossistes ou par des placeurs, qui distribuaient le kérosène et les lubrifiants chez les épiciers.

Les produits finis

Du pétrole on se rendit rapidement compte qu'on pouvait tirer nombre de produits. Les résidus des premières distillations trouvèrent bientôt une utilité comme matière première dans la fabrication de sous-produits qui se révèlèrent très utile. Mais le gros de la production servait à fabriquer des carburants, d'abord pour lampe et ensuite pour moteur.

Une publicité de la Standard Oil

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Le kérosène

Résultat d'une distillation du pétrole qui lui enlève les éléments aromatiques, on l'appelle aussi pétrole désodorisé. Remplacant l'huile de baleine et le gaz naturel, en attendant l'avènemen de l'électricité, il était source pour les foyers d'une illumination puissante et sans odeur, à un prix largement inférieur à celui des carburants traditionnels, moins efficaces et répandant une odeur désagréable.

 

Les lubrifiants

Nombre de sous-produits résultant de la distillation du pétrole pouvaient se transformer en quelque chose d'utile. De nombreux lubrifiants sont fabriqués à base de pétrole, servant à graisser toutes sortes de machines.

 

L'essence

Le kérosène fut bientôt dépassé par un produit plus volatile, rendu possible par les nouvelles méthodes de distillation. La production d'essence augmentait chaque année et en 1911 elle dépassa en volume le kérosène en raison de l'essor de l'industrie automobile. En effet, cette année là le seul Henry Ford produisit 1'680'000 véhicules...

En dehors des carburants et des lubrifiants, on tirait du pétrole nombre d'autres produits tels que vaseline, naphte, goudron, qui sont moins importants dans l'histoire qui nous intéresse.

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