Les contes grivois de Jean de Lafontaine

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Hans Carvel a épousé une femme beaucoup plus jeune que lui, et depuis l'inquiétude ne le laisse plus dormir ... Soeur Jeanne ayant fait un poupon, vivait en sainte fille, était toujours en oraison ... Un jouvenceau entre dans un couvent en se déguisant en bonne soeur ...
L'anneau Soeur Jeanne ..Les lunettes
La jeune Lise manque d'esprit. Elle s'en va voir le père Bonaventure qui, paraît-il, en a bonne provision ... Une jeune bergère se refuse à un jouvenceau qui devise un stratagème ... Jean promet à Perette de la contenter 10 fois à la suite ...
Comment l'esprit
vient aux filles 		La clochette Promettre est une chose...

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Le jeune Nicaise est bien naïf ... Les frères cordeliers demandent la dîme en nature ... Sir Guillaume laisse sa femme à la maison pendant un voyage de commerce ...
Nicaise Les cordeliers Le faiseur d'oreilles

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Anne vit un jeune garçon se baigner nu. La fillette était drue, et l'objet plut à sa vue ... On m'engage à conter de manière honnète le sujet d'un de ces tableaux sur lesquels on met des rideaux ...
Le cas de conscience Les aveux indiscrets Le tableau

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Certaine soeur dans un couvent avait certain amant en ville... Un jeune garçon avait été élevé dans un bois par son père ... Guillot passant avec sa mariée, un gentillhomme à son gré la trouvant ...
La couturière Les Oyes Le baiser rendu

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Le monde n'est que franche moutonaille Un villageois ayant perdu son veau ... Pour garder certaines toisons, on a beau faire sentinelle ...
  L'abbesse malade .Le villageois Le rossignol

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CONTES CHOISIS de Mr de Lafontaine : c'est la mention que porte la plupart des recueils de contes et fables de Lafontaine, actuels et passés. Lions, renards, moutons enseignent au lecteur la prudence, l'économie et la fidélité, et Lafontaine est dépeint comme un moraliste animalier, mari fidèle et père exemplaire. Mais pourquoi donc choisis ?
J'ai découvert en feuilletant une édition hollandaise de 1709 (posthume) des contes licencieux qui ne figuraient pas dans l'éditon princeps ni dans aucunes des éditions du vivant de Lafontaine. C'est qu'on avait éliminés des receuils courant la vingtaine de contes grivois jugés peu propices à l'édification de la jeunesse. On voit dans ces contes nonnes, curés, hommes mariés et jouvencelles gaiement caracoler dans les jeux d'amour, l'histoire se terminant comme d'habitude par une morale, gaillarde celle-là. Les contes choisis ne sont donc des contes censurés, et c'est bien dommage au vu de leur qualité.
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